Bon sens contre esprit partisan : Réponse à la conférence de presse de Marion Le Pen

jacques bompardJe tiens à dire toute ma déception après la conférence de presse tenue ce samedi par Marion Maréchal Le Pen. J’ai voulu me laisser le temps de la réflexion avant de réagir pour ce que beaucoup de mes électeurs et mes soutiens ont considéré être une insulte. Si la politique n’est pas l’espace de la compassion qu’il devrait être, elle doit dans mon esprit être tenue par deux ambitions premières : la vérité et le service du bien commun.

Ce sont ces deux moteurs qui conduisent depuis des décennies mon action. Je tiens à le rappeler : à Orange comme à Bollène, l’alliance du bon sens et de l’enracinement n’en finissent plus de produire des résultats loués dans la France entière. Marine et Marion Le Pen n’ont d’ailleurs eu de cesse d’instrumentaliser mes résultats pour légitimer leurs candidats.

Du passé on ne peut faire table rase et les nombreuses manœuvres du Front National à l’encontre de la ligue du sud furent souvent intolérables à l’exemple de la présence de candidat FN contre les Bompard à toutes les élections. Du passé, Marion aurait d’ailleurs bien fait de rappeler quelques éléments : ses co-signatures à l’assemblée nationale, ses délégations de vote, toute l’aide que nous lui avons apportée dans le département en lui donnant aux législatives de 2012 un suppléant vice-président de la ligue du sud. Mais je crains que ce ne fût pas Marion Maréchal Le Pen qu’on entendit ce samedi. Je n’y ai pas reconnu la militante de la défense de la famille et de la fermeté devant les flux migratoires.

J’y ai senti une responsable politique prisonnière d’une logique partisane et parisienne qui déplaît profondément aux provençaux. J’y ai senti la lourdeur d’attaques personnelles qui ne sont pas la transcription de la réalité politique du Vaucluse. J’y ai senti enfin une énergie mal déployée contre La Ligue du Sud qui fournit pourtant un travail d’une très grande qualité sur le terrain.

Je veux donc rappeler à Marion Maréchal Le Pen que j’ai toujours défendu l’union des droites contre la dictature partisane. Quelles sont ses récriminations ? Les élections sénatoriales ? Mais j’y ai été moi-même candidat à deux reprises et le maire de Bollène était la seule représentante naturelle de ma famille politique du fait de son combat, de son expérience et de son statut. Notre lettre à ses grands électeurs ? Mais c’est justement notre vœu conciliateur et pragmatique qui en séduisit beaucoup à rebours des postures d’appareil qu’elle a employé en cette fin de semaine.

L’élection de trois sénateurs directement opposés à nos conceptions de la Cité devrait nous encourager à œuvrer de concerts pour le service des Gens d’ici. J’attends donc la rectification des propos de Marion Maréchal avant de prendre toute position personnelle à son égard. J’espère qu’elle brillera à l’avenir par son travail et sa capacité d’union plutôt que par des déclarations qui ne firent honneur ni au Vaucluse, ni aux militants du front national.

Contrairement aux assertions de Madame Le Pen, je ne fomente rien. Ma concentration totale se porte sur le service de ma circonscription. Le reste n’est que germes de division. Diviser pour mieux régner est une ambition médiatique, œuvrer pour la réussite de ceux qui nous soutiennent et nous emploient est le rôle d’un élu, plébiscité depuis 19 ans par les Orangeois.

 Cliquer ici pour lire ou relire les communiqués de presse de Jacques Bompard.

Partagez cet article

Facebook
Twitter
LinkedIn

Page Facebook