Cellules de « déradicalisation » : la grande falsification !

L’ensemble de la sphère médiatique s’y était rué tête baissée : la cellule de « déradicalisation » créé à l’impulsion de Sonia Imloul, grande favorite du Ministère de l’Intérieur et des journalistes, avait dû baisser le rideau un an à peine après sa création. « Faute de moyens », avait-on justifié à l’époque.

Lundi 13 mars, c’est pourtant un tout autre son de cloche qui a retenti au barreau du tribunal de grande instance de Paris. La belle idole de la gauche a perdu de son lustre : entre deux balbutiements, Imloul doit se dédouaner d’avoir détourné pour près de 60 000 euros de fonds publics, par falsification d’un RIB opportunément adressé au nom de l’association qu’elle dirige. Résultat : les subventions iront droit dans les poches de sa mère et de son ancien mari… Çà et là, l’icône déchue de la lutte contre la radicalisation tente de se justifier maladroitement. Rien n’y fera : l’accusation lancée à son encontre, faisant état d’embauches non rémunérées et dénuées de tout contrat de travail, finira par entériner la piètre défense. Sonia Imloul sera condamnée à quatre mois de prison avec sursis.

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Partout, l’échec de cette lutte supposée contre la déradicalisation retentit avec force. Mises en place à la hâte après les attentats des terroristes islamistes de Charlie Hebdo, les cellules attenantes ont surtout vu émerger des associations appâtées par les bénéfices financiers dont elles pourraient tirer parti. Car la manne est grasse et le public suivi nombreux – 2 400 personnes et 1 000 familles sont suivis à l’heure actuelle. Dans son habituel empressement, l’État tente désespérément de contrevenir aux conséquences de sa politique inconsidérée, en rationalisant les programmes de déradicalisation. « La nécessité [est de ] professionnaliser la prise en charge, en impliquant et en continuant de mobiliser les différentes institutions. […] Le tout via les cellules préfectorales », s’écrie Muriel Domenach. On n’osera rappeler à cette nouvelle directrice du Comité interministériel pour la prévention de la délinquance (CIPD) que l’association originale de Sonia Imloul avait reçu tout le soutien de la préfecture de Paris en 2014…

Évaluation des « bonnes pratiques », par l’examen de « l’équilibre familial », du « repli sur soi » et de la « pratique religieuse »…. Face à l’échec, les solutions formulées par le gouvernement se font encore l’écho de l’incapacité de l’État. Incapacité à imposer l’ordre autoritaire, face aux réseaux terroristes qui s’organisent. Incapacité à formuler d’autres réponses que l’ingérence permanente dans la vie des Français. A la force nécessaire, on préfère l’emploi de discours timorés, de vidéos ludiques appelant à dénoncer son voisin sur des plateformes Internet… Dernière idée en date du CIPD ? « Faire appel à la sphère culturelle, responsabiliser les artistes sur ces enjeux ». Aucun doute : voilà une nouvelle disposition qui fera battre en brèche la menace islamique qui nous assaille…

La lutte efficace contre la déradicalisation passe par l’arrêt des utopies des dirigeants qui veulent nous l’imposer !

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