Immigration : en marche vers le grand remplacement !

            La crise des réfugiés continue ! La question n’a pas été au cœur des débats à l’issue des dernières échéances électorales. Le 12 septembre 2015, le ministère de l’intérieur distribuait un livret d’information destiné aux maires, alors rassemblés à Paris pour une réunion autour de la question des réfugiés. Ce livret se présente comme un mode d’emploi pour les modalités attenantes à l’accueil des réfugiés par les communes qui spontanément demanderaient à les recevoir. Compilation de l’utopie bien-pensante du gouvernement par rapport aux réfugiés, le document élude de traiter la réalité du problème.

            En effet, le livret biaise la réalité sur la majorité des points qu’il aborde et adopte une position particulièrement floue quant au choix accordé aux communes d’accueillir ou non des réfugiés. Programme politique utopique, le livret laisserait une réelle liberté de choix à la commune ; cependant, l’Etat a délivré de si gros moyens pour les forcer à en accueillir que cette liberté semble bien relative. Ainsi, les maires ne peuvent pas s’opposer à la construction de CADA dans leur commune car cela ne relève pas de leurs prérogatives. Par ailleurs, le préfet a la possibilité d’imposer au maire l’installation de réfugiés dans sa ville.

hqdefault

En cela, le livret présente une réalité faussée, où tout le monde a le choix et où l’accueil des réfugiés constituerait nécessairement une grande joie pour les communes … Et pourtant : un grand nombre de communes préfèrent payer des amendes plutôt que de recevoir des réfugiés. Les maires ne peuvent donc en aucun cas accepter ce genre d’analyses, qui méritent une véritable connaissance de la commune.

            D’autre part, le document remis aux maires ne prend pas la mesure du problème. Il ne considère que juridiquement les réfugiés qui arrivent et disposant des différents statuts du réfugié ou de protection subsidiaire. Le livret donne les différentes règles juridiques mais fait semblant d’ignorer qu’avant que les «migrants » aient procédé aux demandes, ils se trouvent déjà dans les communes et dans une situation illégale. A ce stade, comme ultérieurement, la commune n’a pas de capacité de les prendre en charge.

            Ce rapport dépeint une situation idéale, où chaque « migrant » irait de lui-même faire toute les démarches avant d’arriver et qu’il y en aurait un nombre idéal pour chaque commune. Mais la vraie situation est très différente.

            Les chiffres croissants d’immigrés arrivant sur le territoire montrent une toute autre réalité. Une réalité où l’Etat n’a pas le contrôle. Le chiffre des arrivées et des demandes d’asile en France s’élève à 85 244 demandes. Sur ces demandes, 26 000 sont acceptées. Dans le même temps on observe une baisse de 19% des reconduites aux frontières cette année. On se retrouve donc dans une situation où les immigrants illégaux parmi les demandeurs d’asile déboutés sont en forte augmentation.

            Ce chiffre des réfugiés illégaux n’est pas constitué que des seuls demandeurs déboutés non reconduits ; il est aussi le fait des entrées illégales sur le territoire – 2 % de renvois effectifs avec 157 000 l’année dernière. Le bilan européen est de +151% d’entrées illégales dans l’UE de 400 000 séjours illégaux. Selon les chiffres du Figaro, 10 000 clandestins entrent en France chaque mois et la police ne peut en appréhender que 4000 environs.

Enfin, les mesures prônées par le livret, censées faire d’un nouvel arrivant sur le territoire un Français sont ridicules. Le programme inculqué aux populations fraîchement débarquées ? Un apprentissage des «valeurs de la  république et de la démocratie » en deux et via la diffusion de 15 minutes de film sur le « vivre ensemble »…Une méthode tout bonnement ridicule complètement inefficace !

            L’Etat a menti aux maires en leur dépeignant une situation idéale qui n’existe pas. Le ministère avait-il besoin de mentir à ses élus pour obtenir un semblant de consentement de leur part ?

En proposant un tel fascicule, l’Etat n’a pas voulu épauler les maires de France : il a préféré leur mentir. Il leur a prémâché un discours consensuel. Gageons que les successeurs du quinquennat Hollande, en marche vers le grand remplacement, useront des mêmes méthodes !

Partagez cet article

Facebook
Twitter
LinkedIn

Page Facebook