Mettre fin au numérus clausus

topelementLa France subit une désertification médicale qui touche au cœur notre modèle social : la France périphérique voit sa qualité et sa fréquence de soin nettement réduite par l’absence ou la rareté des praticiens, l’éloignement renchérit la consultation dans ses coûts réels, des faits divers sordides inquiètent nos compatriotes.

Alors que le gouvernement entend lutter contre les déserts médicaux, c’est plutôt la désertion du bon sens qu’il faudrait interroger. Ainsi, le maintien du numérus délirant, l’avènement du tirage au sort comme mode de sélection en première année, relèvent de la plus pure démagogie. Alors qu’une note du CAE relève la nette tendance à l’émigration des élites françaises, le gouvernement continue à favoriser le Grand Remplacement jusque dans les professions médicales.

Selon les prévisions de la Direction de la recherche du ministère des Affaires sociales, le nombre de médecins en 2025 devrait être de 7% inférieur à 1991. C’est intolérable ! Et ce ne sont pas les récentes volontés de réguler l’implantation des jeunes médecins qui encourageront leur adhésion à ces cursus. Pire, le racket fiscal incite de nombreux praticiens à réduire leur activité tant l’Etat s’introduit dans leurs relations pourtant libérales avec les patients. Et la mise en place du tiers payant généralisé ne fera rien pour améliorer la chose.

Une médecine caporalisée ne nous mènera nulle part. Une médecine aux ordres non plus. C’est pourtant le projet socialiste

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