Sur la réforme du Conseil supérieur de la magistrature

Monsieur Urvoas. Vous avez présidé cette commission avec une intelligence rare. Et je sais pourtant que mes félicitations peuvent être embarrassantes. Loin de nous accorder politiquement, votre équanimité fût longtemps remarquable. Aussi c’est avec une certaine tristesse que je vous vois venir défendre un texte que vous jugiez ainsi : « « Il n’y a aucune pertinence à ce que l’Assemblée nationale soit ressaisie d’un texte vidé de son cœur ».

En quoi votre position a-t-elle évolué : faites-vous la un compromis après les déceptions du passage de la loi en 2013 ? Ou contresignez-vous la position qui voulait conserver un peu d’équilibre plutôt que d’abandonner le rôle de l’Etat dans la justice ?

Par ailleurs, ne regrettez-vous pas qu’au-delà du tacle à Nicolas Sarkozy qui passionna François Hollande, ce dernier n’ait pas davantage voulu travailler sur la transparence de la Justice, dont, malheureusement, certains doutent à la lumière de manque d’informations et d’un monde qui, parfois, semble vivre replié sur lui-même ?

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