Sur la sinistrose qui gagne la police française

M. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur sur le sentiment de sinistrose qui gagne la police de notre pays. Il espère qu’il sera davantage à l’écoute du désarroi de policiers toujours plus nombreux et qu’il ne se se contentera, pas contrairement à son prédécesseur, de communiquer sans prendre de mesures concrètes et efficaces. Les forces de la police souffrent en effet et se plaignent d’être transformées en structures administratives oppressives. Selon eux, ces méthodes sont nuisibles à leur travail et ne correspondent en rien à leur vocation. Au nom des droits des truands et autres malfaiteurs, le travail des policiers devient impossible. À cela s’ajoute qu’il y a sans cesse de nouveaux logiciels et de nouvelles statistiques à établir. Ainsi, au sein de la police on passe 90 % du temps à s’occuper de questions formelles et 10 % seulement sur des sujets de fond. Sans avoir la prétention de faire le tour des motifs de colère au sein des corps de la police, il est certain que le mal-être est palpable. C’est pourquoi il lui demande s’il n’est pas temps de simplifier les règles auxquelles sont soumis les policiers et de leur rendre l’amour de leur métier, gages d’amélioration de la sécurité, et quelles solutions seront proposées par lui.
Cliquer ici pour lire la question sur le site de l’Assemblée.

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